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Masses rétrotympaniques
Rares, visibles en transparence
Adresser à l'ORL

Cholestéatome congénital
Défaut de résorption des cellules embryonnaires épidermiques
Se développe lors des premières années de vie en l'absence de processus inflammatoire chronique




Tympan intact, non inflammatoire
Masse blanchâtre arrondie, antéro-supérieure ou en arrière du manche du marteau, qui peut bomber le tympan
Dans les formes évoluées : lyse ossiculaire, perforation tympanique
Souvent asymptomatique, parfois :
-
Hypoacousie, otorrhée
-
Sensation de plénitude d’oreille, otite séromuqueuse récidivante
Encore plus rare que le cholestéatome acquis
Diagnostiqué en moyenne vers 5 ans ½, parfois à l’âge adulte
Récidive malgré la chirurgie
évolue comme un cholestéatome acquis
par obstruction
de la trompe
auditive

© Dr ABBAS
Cholestéatome iatrogène
Suite à une chirurgie ou une fracture du rocher
Paragangliome
Jugulaire et/ou tympanique = tumeur neuroendocrine le plus souvent bénigne
Localement agressive : érosion osseuse, infiltration des tissus mous
Parfois mulicentriques, sécrétion de catécholamines



Masse pulsatile rouge framboisée, inférieure, "soleil levant"
qui peut bomber le tympan
Peut devenir blanche à la pression positive de l'otoscope pneumatique
Parfois : otite séreuse, tuméfaction cervicale haute
-
Acouphène pulsatile unilatéral
(parfois décrits domme des otalgies)
-
Hypoacousie
-
Vertiges : rares
Parfois :
-
Symptômes neurologiques : dysphonie, troubles de la déglutition, paralysie linguale, Claude Bernard Horner
-
Hypertension artérielle, céphalées, palpitations, sueurs
Femme 40-60 ans
Possibles formes familiales, néoplasies endocriniennes multiples
Paragangliome pulsatile
© Service d'ORL, CHU Toulouse Purpan

© Dr HAWKE


© Service d'ORL, CHU Toulouse Purpan
Procidence des gros vaisseaux
Déhiscence de la cloison osseuse qui sépare la veine jugulaire, ou l’artère carotide interne, de la caisse du tympan
Masse rouge-orangée ou violacée-bleutée
Acouphène pulsatile
Malformation vasculaire
Extension d'un méningiome
Masse rosée +/- épanchement séreux
Neurinome du nerf facial

© Dr ABBAS
Tumeurs malignes de l'oreille moyenne

Signes d'appel (diagnostic souvent tardif) :
- Lésion unilatérale qui ne guérit pas (y compris si elle semble infectieuse)
- Otorrhée chronique devenant hémorragique, otalgie, plénitude de l’oreille, surdité et acouphènes
- Paralysie faciale périphérique progressive, vertiges, atteinte des dernières paires crâniennes isolées ou associées

© Service d'ORL, CHU Toulouse Purpan